Propre production sur 150 hectares
Un travail efficace avec des machines uniques
Plus de 55 ans d'expérience
Entrepreneuriat soucieux de l'environnement

L'osiériculteur, hier et aujourd'hui

u cours des siècles passés, l’osiériculteur était l’incarnation même de la pauvreté : beaucoup de travail pour peu d’argent. Durant l’hiver, ces travailleurs étaient partis de la maison 6 jours par semaine et marchaient ou ramaient des heures durant jusqu’aux oseraies. Puis ils refaisaient le même chemin en sens inverse. Ils dormaient dans une hutte fabriquée de leurs mains, pleine de courants d’air et humide.

L’essentiel du travail dans les oseraies est resté le même au fil des années. Aujourd’hui encore, il faut couper le bois et le traîner dans la boue. En revanche, les conditions de travail se sont considérablement améliorées : aujourd’hui, les osiériculteurs rentrent chaque jour chez eux et disposent de bons équipements sur le lieu de travail. Ils utilisent des outils modernes qui facilitent le travail.

Coupe et mise en fagots

La coupe se fait encore de manière artisanale, surtout dans les endroits inaccessibles aux machines. Il s’agit d’un métier à part car il faut compter au moins 3 ans avant d’en connaître toutes les ficelles. Ce savoir-faire est souvent transmis et perpétué de père en fils. Il en va de même dans la famille Van Aalsburg. Le principal outil de l’osiériculteur est son couteau à la lame effilée. Au fil des années, de nombreux modèles locaux ont vu le jour, comme par exemple la serpette, le couteau et le couteau à osier. Les osiériculteurs choisissent leur propre modèle, comme bon leur semble. Ils affûtent eux-mêmes leur couteau. Un travail artisanal

Une fois que l’osiériculteur a coupé le bois, les branches sont regroupées en fagots. Autrefois, cela se faisait à l’aide de jeunes pousses de saule mais aujourd’hui, ils utilisent de la corde. La culture et le tressage des jeunes pousses de saule demandaient beaucoup de travail et exigeaient une technique de nouage spéciale. Cette technique est encore maîtrisée par plusieurs spécialistes au sein de Van Aalsburg B.V. Les tiges de saule mises en fagot sont ensuite traînées jusqu’à un endroit accessible aux grosses machines. Là, les fagots sont regroupés à l’aide d’une corde plus épaisse puis transportés vers le lieu de stockage.

Kwekerij - Tekst

Les oseraies anciennes

Les oseraies désignent les endroits dans lesquels de nombreux saules têtards poussent. Il peut s’agir de champs (d’anciens champs) ou d’oseraies naturelles, comme au De Biesbosch et à Rhoon. Aux Pays-Bas, les oseraies sont plantées et exploitées depuis des siècles. Aujourd’hui encore, ces oseraies anciennes sont entretenues comme autrefois, occasionnellement grâce à des subventions.

Cliquez ici pour visionner une vidéo sur les travaux d’entretien. Vous trouverez plus d’informations sur : www.carnissegrienden.nl

Le saule dans l'agriculture

Bon nombre de polders à basse altitude, essentiellement le long de rivières, étaient autrefois trop boueux pour l’agriculture et ne valaient donc rien pour les paysans. C’est ainsi que des paysans à l’esprit d’entreprise ont choisi d’y cultiver des saules. Les bonnes tiges de saule étaient destinées à confectionner des paniers, des nasses, des meubles, des tuteurs, des manches de balai et de pelle et des retenues de berge. Le reste était utilisé dans le génie hydraulique.

Le saule jouait donc un rôle essentiel dans l’agriculture. Plusieurs musées, dont le musée de De Biesbosch, présentent encore de tels produits en osier. Peu après 1960, de nombreux usages de l’osier ont été remplacés par le plastique. C’est ainsi que de nombreuses oseraies anciennes sont tombées en désuétude. Le marché de la vente tout comme le monde de l’exploitation forestière ont implosé.

Entretien et gestion

Pourtant, diverses oseraies anciennes sont encore entretenues. Elles sont devenues importantes pour le tourisme et la préservation de la culture et de la nature. Elles sont aujourd’hui essentiellement gérées par l’Office des forêts, le service des espaces verts de Hollande méridionale ou l’association Landschapsbeheer Nederland. Van Aalsburg a conclu des contrats d’entretien avec ces acteurs pour près de 100 hectares d’oseraies traditionnelles. Nous gérons également des nouvelles oseraies qui sont plantées et récoltées à l’aide de machines.

Van Aalsburg dispose de toute l’expertise et tout le matériel nécessaires pour assurer l’entretien technique des cultures, surtout dans les zones soumises aux marées. Nous possédons les permis nécessaires pour évacuer les matériaux récoltés sur l’eau. Nous pouvons également procéder à l’enlèvement sur la terre, à l’aide de véhicules à chenilles dotés d’équipements de chargement et de déchargement. Ces véhicules sont légers et se transportent de manière compacte. Par conséquent, ils sont parfaitement adaptés à la manœuvre sur des sentiers étroits et un sol marécageux.

Nous pouvons exécuter les travaux suivants de manière professionnelle et responsable :

  • coupe et sciage de saules têtards dans les oseraies ;
  • création et dragage de rigoles
  • fauchage de la végétation sur les sentiers et dans les oseraies
  • bouturage de saules têtards
  • fauchage de roseaux
  • pose de revêtements (gravillons) sur les chemins de randonnée
  • plantation de nouvelles oseraies.

Le monde merveilleux du saule têtard

Le monde du saule têtard est une merveille. Les saules têtards sont un bonheur pour les yeux. Un miracle de la nature. Des artistes ont étudié ce monde et donné vie à leurs découvertes. De nombreux dessins et peintures anciens font admirer le saule. Rembrandt a ainsi gravé Saint Jérôme auprès d’un saule têtard tandis que Van Gogh s’est concentré sur le nœud triangulaire. Aucun artiste n’est passé à côté de cette merveille. Bien au contraire.

Une tige de saule de l’épaisseur d’un pouce et mesurant 250 cm est plantée dans le sol puis coupée à la hauteur souhaitée au bout de 3 ans. Encore 3 ans plus tard, il est à nouveau étêté mais avec bien plus de branches. Cet étêtage se fait en oblique et un peu plus en hauteur. Cette opération est répétée tous les 2 à 4 ans, le saule têtard devenant au fil des années plus haut et plus épais. Des dizaines d’années durant, encore et encore, coupe après coupe.

Les arbres sont importants pour les plantes et les animaux. Pour vous en rendre compte par vous-même, observez un vieux saule têtard de plus près : il abrite une multitude de cavités, des tiges entrelacées, des recoins inaccessibles et de l’écorce rugueuse, mais aussi des mousses et des fougères qui se plaisent bien sur l’arbre. Un petit paradis pour toutes sortes d’animaux. Les cavités servent de nid et de couchette. Les oiseaux y trouvent leur nourriture et y déposent leurs œufs. Les chauve-souris dorment dedans. Les araignées, les cloportes et les millepattes prospèrent sous l’écorce. Mousses et fougères poussent au sommet.

Ce fier arbre devient finalement si haut, si vieux, si pourri et si fatigué qu’il finit par tomber tout seul. Parfois au cours d’une tempête. Par la suite, le vieux saule têtard est remplacé par une nouvelle tige de saule et le processus recommence. Siècle après siècle.

Kwekerij - Tekst

Les nouvelles oseraies

Les oseraies anciennes demandent beaucoup de travail sans toutefois offrir une qualité exceptionnelle. C’est la raison pour laquelle Van Aalsburg B.V. a créé un nouveau monde d’oseraies, qui s’étend aujourd’hui sur 1 500 000 m2 ou 150 hectares. L’accent est mis sur les variétés « Raamberg » et « Katwilg »

Plantation et entretien

Les nouvelles oseraies se situent en-deçà des digues, sur de bonnes terres agricoles non sableuses. Les saules y prospèrent aisément. Les nouvelles oseraies sont plantées à l’aide de machines conçues par nos soins qui rendent le travail moins pénible. Pas moins de six rangées sont plantées en même temps. La hauteur, la distance et la vitesse de conduite sont commandées par ordinateur.

En hiver, les tiges sont coupées puis sciées en tiges plus petites. Celles-ci sont ensuite soigneusement replantées en ligne au printemps et pourront être récoltées au bout de 2 ans. Van Aalsburg B.V. a développé des machines permettant de planter et de récolter plus rapidement. Les petits saules têtards sont arrachés au bout de 8 récoltes. L’osier est ensuite à nouveau planté.

Les nouveaux saules n’échappent malheureusement pas aux maladies et aux insectes. Ces derniers étaient auparavant combattus par le biais de pulvérisations depuis un avion. Mais tout cela est du passé. Van Aalsburg utilise aujourd’hui sa propre installation qui permet de pulvériser directement sur le bois de saule, jusqu’à une hauteur de 6 mètres. Une méthode plus respectueuse de l’environnement, plus précise et plus économique a été choisie.

Kwekerij - Tekst

Récolte

La récolte débute au début de l’automne. Les saules sont d’abord étêtés pour récolter la meilleure matière des oseraies. Des collaborateurs expérimentés sont formés en interne pour trier et couper ce bois de qualité. Les sujets à tresser ou à greffer sont regroupés par 20 ou 25 avant d’être transportés et transformés.

Les sujets à greffer sont sciés ou coupés à la hauteur demandée par les arboriculteurs. De jeunes arbres sont greffés sur ces porte-greffes puis cultivés pour l’horticulture. Les sujets à tresser sont livrés non sciés, dans toutes les tailles et sortes souhaitées. Van Aalsburg B.V. peut ensuite tresser des clôtures à l’aide de ces sujets, pour des entreprises et des particuliers. Les amateurs peuvent également s’essayer à cet art.

Les produits restants sont fauchés à l’aide de la machine à récolter développée par nos soins qui peut également être transformée en machine à planter avant de redevenir une machine à récolter. Cette machine combinée noue un fagot d’osier toutes les 11 secondes, soit un total de 300 fagots par heure et 2 400 fagots par jour. Le tout avec seulement 2 opérateurs contre 24 hommes qui travaillaient auparavant manuellement. Ainsi, nous disposons toujours de suffisamment de matière pour les retenues de berge et les treillis.